La marijuana est, c’est à dire le cannabis dérivé du chanvre contenant la molécule psychoactive appelée THC, une drogue d’initiation qui crée une dépendance.
Elle altère considérablement les fonctions corporelles et mentales et sa consommation est liée à une augmentation de la violence.
Ce sont des faits.
Pourtant, les partisans de la légalisation de la drogue nient ou minimisent soigneusement le côté sombre bien documenté du trafic et de la consommation de marijuana.
Au lieu de cela, ils promettent des bienfaits allant de la réduction de la criminalité à des recettes fiscales supplémentaires.
Les défenseurs de la marijuana ont réussi à faire valoir que la marijuana est une drogue « douce », similaire à l’alcool, et fondamentalement différente des drogues « dures » comme la cocaïne ou l’héroïne.
Cependant, assimiler l’alcool à la marijuana c’est être bien mal informé.
Leurs similitudes ne sont que superficielles.
Ils affirment que la marijuana est moins nocive que l’alcool et que les adultes devraient avoir le droit d’en consommer s’ils le souhaitent.
Les opposants à la légalisation de la marijuana à des fins récréatives affirment qu’elle augmentera la consommation des adolescents et entraînera davantage d’urgences médicales, notamment des décès dus à la conduite sous l’emprise de drogues.
5 raisons de ne pas légaliser le cannabis
1- Un verre de vin au dîner améliore la santé.
Ce n’est pas le cas de la marijuana.
Bien qu’elle puisse avoir certains effets palliatifs, la marijuana n’a aucune propriété générale connue pour la santé.
Au contraire, des études cliniques révèlent qu’une consommation modérée et à long terme de cette drogue altère la mémoire à court terme, ralentit le temps de réaction, augmente le risque de crise cardiaque et peut entraîner des malformations congénitales, des accidents vasculaires cérébraux et des dommages au système respiratoire et au cerveau.
Dépourvue de pouvoirs curatifs ou préventifs, la marijuana, contrairement à l’alcool est généralement consommée jusqu’à l’intoxication.
L’usage prolongé a un effet négatif sur les capacités cognitives qui persiste au-delà de la période d’intoxication.
2- Qu’en est-il de la dépendance ?
Les partisans de la légalisation font remarquer que l’alcool et le tabac créent une dépendance, tout en étant légaux.
Oui, mais la marijuana est plus susceptible de provoquer une dépendance.
Une étude a révélé que plus de 30 % des adultes ayant consommé de la marijuana au cours d’une année en sont devenus dépendants, présentant un comportement compulsif et des signes de sevrage.
Mais pensez aux bienfaits pour la société, affirment les partisans de la marijuana.
3- La légalisation de la marijuana réduirait la criminalité liée à la drogue.
Pourtant, si et quand les pays légalisent la marijuana, la demande locale augmentera.
Entre-temps, certains cultivateurs, fabricants et détaillants de bonne réputation refuseront de produire ou de distribuer la drogue en raison de la responsabilité délictuelle qui accompagne un produit aussi dangereux.
Le vide sera comblé par les cartels de drogue illégaux et un marché noir ou gris.
Aucun endroit ne sert de meilleur exemple qu’Amsterdam.
Bien qu’elle soit souvent présentée comme une ville qui fonctionne bien et qui a une attitude détendue à l’égard des drogues, Amsterdam est aussi l’une des villes les plus violentes d’Europe.
En Californie également, les zones autour des coffeshop de cannabis ont connu une augmentation exponentielle du taux de criminalité.
4- Les arguments économiques farfelus des « fermiers de cannabis »
Les taxes perçues sur les ventes de marijuana compenseront facilement les coûts sociaux de la légalisation, disent-ils.
À ce jour, aucune analyse réaliste des coûts et des bienfaits n’a été réalisée, mais les partisans de la loi continuent de répéter ces affirmations sans fondement.
5- Les « fermiers de cannabis » ont des arguments peu crédibles
Au contraire, une politique nationale saine en matière de drogues comprend la coopération internationale, la recherche, le renforcement de la répression, le traitement, la prévention et l’éducation.
Lorsque le président Ronald Reagan a adopté une stratégie similaire, la consommation de drogues illégales par les jeunes adultes a chuté de plus de 50 %.
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