Les cannabinoïdes et les substances de type cannabinoïde qui stimulent le système endocannabinoïde (SCE) se trouvent en fait dans de nombreuses plantes.
Les cannabinoïdes trouvés dans les plantes sont appelés phytocannabinoïdes, tandis que les endocannabinoïdes sont le type de cannabinoïdes produits par les animaux et les humains.
Les cannabinoïdes artificiels sont appelés cannabinoïdes synthétiques.
Ce sont les phytocannabinoïdes qui nous intéressent particulièrement, car ils se trouvent dans un large éventail de plantes, dont beaucoup sont connues.
Voici donc … plantes qui contiennent des cannabinoïdes.
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[poll id= »2″]Cannabis
Le cannabis possède la collection de cannabinoïdes la plus abondante de toutes les plantes.
À l’échelle mondiale, le chanvre a été confronté à une longue et compliquée bataille juridique, une bataille qu’il est en train de gagner lentement.
Plusieurs pays ont légalisé la plante à des fins de bien-être, reconnaissant l’impact bénéfique que certains cannabinoïdes peuvent avoir sur diverses pathologies.
Grâce à des études plus approfondies, le cannabis présente des bienfaits pour le bien-être, tels que :
- sa capacité anti-inflammatoire
- réduit l’ anxiété
- peut avoir des effets protecteurs pour la peau
- peut traiter l’épilepsie infantile
- régularise le sommeil
- et encore beaucoup d’autres.
Astéracées (échinacée)
L’Astéracée peut être cultivée aussi bien en intérieur qu’en extérieur à des fins ornementales en raison de leurs pétales rose intense.
Commun dans les maisons et jolie à regarder, l’Astéracée peut être divisée en deux espèces principales :
- Echinacea angustifolia (astéracée à feuilles étroites)
- et Echinacea purpurea (astéracée pourpre).
Les deux sont largement disponibles, bien qu’elles soient originaires du continent américain.
Bien qu’elle contient des phytocannabinoïdes, elle a été utilisée traditionnellement pour réduire :
- les inflammations des plaies,
- les brûlures
- et les piqûres d’insectes.
Les racines peuvent aussi être mâchées pour :
- soulager le mal de dents
- ou les infections de la gorge.
Toutefois, des effets secondaires ont été notés.
- Des problèmes digestifs,
- des éruptions cutanées
- et des crises d’asthme
– sont possibles à la suite de l’utilisation de l’échinacée.
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Brèdes mafane (Acmella oleracea)
Les Brésiliens l’appellent « Acmella oleracea jambú », bien que pour le reste du monde « plante du mal de dents » soit le nom le plus courant.
La fleur est en fait composé de centaines de petites fleurs regroupées.
La plante du mal de dents a gagné en notoriété pour l’effet intrigant qu’elle a quand l’on mâche ses fleurs.
Certains consommateurs seraient confrontés à une sensation d’engourdissement extrême.
Les herboristes n’ont pas tardé à se rendre compte que l’Acmella oleracea était la solution idéale pour traiter le mal de dents, en 10-15 minutes seulement.
Après tout, beaucoup d’entre nous préféreraient mâcher une fleur plutôt qu’avoir une aiguille dans la gencive.
Malgré la production gênante de salive qu’elle cause, l’Acmella oleracea semble avoir peu d’effets secondaires.
Nous n’encouragerions bien sûr personne à la consommation de cette plante crue, malgré l’hilarité qui s’ensuivrait.
La sensation peut être à la fois désagréable et inconfortable.
Le jus des feuilles, tout en produisant un effet analgésique similaire, est utilisé comme extrait dans plusieurs recettes traditionnelles de cuisine brésilienne.
Xerochrysum bracteatum (Helichrysum)
Peu de personnes connaissent la Xerochrysum bracteatum, principalement parce que les Helichrysum sont un genre qui a plus de 600 espèces de plantes qui lui sont liées.
Appartenant à la grande famille des tournesols, tous les genres d’Helichrysum sont similaires en apparence, bien qu’elles poussent dans des environnements différents partout dans le monde.
Ses feuilles sont oblongues-lancéolées, tandis que les fleurs ressemblent à celles d’un œillet. Les couleurs varient du pourpre et du rouge foncé, au rose et au jaune vifs.
Bien que principalement utilisée comme plante ornementale, la Xerochrysum bracteatum est également récoltée pour son arôme.
Mélangés à d’autres parfums, l’huile aromatique de Xerochrysum bracteatum est très populaire.
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Hépatiques (Radula marginata)
Originaire de Nouvelle-Zélande, l’hépatique occupe une place particulière dans le cœur des Maoris.
Les Maoris croient que si un objet, une histoire ou un souvenir est chéri, il devient un « taonga ».
Taonga est l’équivalent polynésien d’un trésor national occidental, comme les joyaux de la couronne royale.
Pour les Maoris, l’hépatique appartient à la catégorie des taonga, ce qui crée un problème intéressant pour le gouvernement de Nouvelle-Zélande.
La raison c’est que l’hépatique présente des similitudes frappantes avec le chanvre.
Les cannabinoïdes contenus dans l’hépatique, principalement un composé chimique appelé perrottetinène, produisent un effet semblable à celui du THC présent dans le cannabis.
Bien que le résultat soit nettement moins puissant, elle suscite encore quelques inquiétudes.
Pour l’instant, la possession et la culture de l’hépatique sont légales.
Bien qu’il existe des comptes rendus anecdotiques des effets de la plante, les résultats diffèrent énormément, d’où la nécessité d’essayer de comprendre les attributs de la plante sur un plan scientifique.
Théier (Camellia sinensis)
Il y a de fortes chances qu’en lisant cet article, vous buviez une tasse de thé ou de café.
Les boissons chaudes et caféinées sont considérées par beaucoup comme la pierre angulaire de la civilisation moderne. Ironiquement, cependant, boire du thé n’est pas unique au monde occidental.
Les pays asiatiques cultivent le Camellia sinensis depuis des siècles. Plusieurs variétés de théier sont utilisées pour produire du thé noir, vert, jaune, et blanc.
Les thés sont considérés comme bénéfiques pour la santé et appréciés des Chinois pour ces raisons.
La médecine moderne n’a pas encore identifié les résultats concluants des études réalisées sur le théier, mais elle s’appuie sur plus de 3 000 ans de preuves anecdotiques.
Marguerite électrique (Acmella oleracea)
Cette étrange plante envoie une décharge électrique dans la bouche.
Sérieusement, ces fleurs vivaces comestibles ne sont pas seulement belles; lorsqu’ils sont mâchés, elles picotent la langue.
Les cultures au Brésil et en Argentine ont traditionnellement utilisé cette fleur pour lutter contre les maux de dents.
Bien que des essais complets soient nécessaires pour fournir des preuves de cette utilisation, les chercheurs ont découvert que la marguerite électrique produit une substance appelée spilanthol, qui se lie au récepteur CB2.
Parce que le récepteur CB2 joue un rôle important dans la réponse immunitaire, des études futures pourraient démontrer que ces cultures traditionnelles avaient raison.
Helichrysum umbraculigerum
Également connue sous le nom d’hélichryse à parapluie laineux, cette plante vivace à croissance rapide développe des fleurs jaune soufre.
Ces fleurs en forme de parapluie sont originaires d’Afrique australe, des hautes terres du Zimbabwe à celles du Cap oriental.
Vous ne trouverez pas de THC dans cette espèce aux couleurs vives, ni de CBD d’ailleurs.
Au lieu de cela, cette plante produit un proche cousin du CBG.
Les premières investigations prétendent avoir trouvé exactement la même molécule dans la plante, mais d’autres recherches n’ont pas permis de confirmer cette découverte.
Cependant, une étude a trouvé un analogue phénéthylique du CBG, connu sous le nom d’héli-CBG.
La recherche sur cette espèce reste précoce et les scientifiques sont confrontés à des restrictions sévères et à des difficultés à obtenir des échantillons.
Beaucoup de choses restent inconnues, mais certains chercheurs pensent que l’hélichryse possède la mécanique moléculaire pour produire des cannabinoïdes psychoactifs.
Poivre noir (Piper nigrum)
Saupoudrer de poivre noir sur des plats sautés et des soupes ajoute une touche piquante, mais il décore également les aliments avec des cannabinoïdes !
L’épice contient une molécule connue sous le nom de bêta-caryophyllène, qui est à la fois un terpène et un cannabinoïde.
En effet, c’est l’un des terpènes les plus abondants trouvés dans le cannabis, et il apporte des notes aromatiques épicées et sucrées à de nombreuses variétés différentes.
Étant donné que la molécule est également présente dans des herbes aromatiques courantes telles que :
- le clou de girofle,
- le basilic
- et l’origan,
– les chercheurs l’appellent un cannabinoïde alimentaire.
Le bêta-caryophyllène se lie au CB2 avec puissance, et des études en cours explorent le potentiel du produit chimique dans :
- la gestion de l’inflammation
- accélérer la guérison des fractures
- et même lutter contre l’anxiété et la dépression grâce à ce mécanisme.
Mis à part les cannabinoïdes alimentaires, le poivre noir contient également une molécule qui influence les niveaux d’endocannabinoïdes.
Le composé guinéensine inhibe l’absorption d’anandamide et augmente temporairement les niveaux de circulation.
De futures études exploreront le rôle potentiel de cette substance dans les cas de déficience clinique en endocannabinoïdes et d’autres conditions.
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Chocolat (Theobroma cacao)
Le chocolat pousse littéralement sur les arbres.
C’est vrai, avant d’apparaître dans des emballages colorés sur les étagères des supermarchés, le chocolat commence sa vie sous forme de fèves de cacao c’est à dire les graines séchées et fermentées des gousses de cacao.
Originaire d’Amazonie, le chocolat a une longue et riche histoire ; les Mayas l’utilisaient dans les cérémonies spirituelles, et l’empereur aztèque Moctezuma II buvait des boissons au cacao dans un gobelet en or.
De nos jours, les gens grignotent principalement du chocolat comme remontant.
Mais pourquoi cette agréable collation nous procure-t-elle tant de bien ? Eh bien, on pense que le chocolat contient l’endocannabinoïde anandamide.
Tout comme le THC, l’anandamide se lie au récepteur CB1, où il a un impact positif sur l’humeur.
Les niveaux internes d’anandamide augmentent également pendant l’exercice.
Cependant, certains chercheurs ne sont pas convaincus par l’idée de l’anandamide dans le chocolat, suggérant plutôt que les molécules contenues dans l’aliment inhibent les enzymes qui déterminent les niveaux naturels d’anandamide.
Truffes noires (Tuber melanosporum)
Les truffes noires sont des champignons magiques à part entière, mais elles ne contiennent pas de psilocybine.
Au lieu de cela, ces sclérotes terrestres contiennent l’anandamide, la « molécule de la félicité« .
Les chercheurs ont découvert que ces champignons culinaires très prisés possèdent l’équipement génétique nécessaire à la fabrication d’endocannabinoïdes – enzymes et autres.
Cependant, il leur manque les récepteurs endocannabinoïdes traditionnels que l’on trouve dans une multitude d’espèces animales.
Au lieu d’utiliser ces molécules pour éclairer les récepteurs ECS conventionnels, il s’avère que les truffes dépendent des endocannabinoïdes pour fabriquer la mélanine qui forme leur extérieur noir.
La présence d’anandamide dans les truffes noires soulève la question :
pourquoi les gens sont-ils prêts à payer autant pour cet aliment délicieux ?
À un prix élevé de 1 000 €/kg, il est logique que nous obtenions bien plus que du goût de ces touffes charnues de mycélium.
Rhododendron chinois (Rhododendron sinogrande)
Cet arbuste à feuilles persistantes se trouve à des altitudes de 3 000 m au-dessus du sud-ouest de la Chine et du nord-est du Myanmar, où il atteint des hauteurs de 10 m et fleurit de grandes grappes de fleurs jaune crème.
Bien que largement reconnue comme une pièce ornementale dans les jardins, cette espèce produit un éventail de molécules que les chercheurs adorent.
En 2011, des scientifiques japonais ont découvert deux substances de type cannabinoïde dans la plante, connues sous le nom :
- d’acide anthopogocyclolique
- et d’acide anthopogochroménique.
En plus de cela, ils ont également trouvé cinq analogues de cannabinoïdes, dont :
- un type CBC,
- un type CBL
- et un type CBT.
Mais la complexité phytochimique ne s’arrête pas là .
Une autre sonde sur cette espèce en 2020 a dévoilé 20 méroterpènes supplémentaires que les chercheurs testent actuellement pour leurs propriétés anti-inflammatoires.
Les études futures découvriront, espérons-le, comment ces composants ont un impact sur le SEC (système endocannabinoïde) et s’il existe une synergie entre eux.
Kava (Piper methysticum)
Le kava est populaire pour ses propriétés anti-anxiété et ses effets relaxants.
Les racines de kava sont utilisées depuis des siècles par les peuples des îles du Pacifique, et consommée sous forme de boisson.
Le breuvage fournit apparemment des effets antidouleurs et sédatifs.
Ces effets sont principalement produits par des molécules appelées kavalactones.
Un kavalactone en particulier, la yangonine, interagit avec les récepteurs CB1 qui font partie du système endocannabinoïde.
C’est le même endroit de liaison que le THC et se trouve principalement dans le système nerveux central.
Cette interaction pourrait être la raison principale des effets anxiolytiques de la plante.
Carottes
L’humble carotte.
Vous avez mangé des centaines de ces légumes-racines au cours de votre vie : cuites, cuites à la vapeur, rôties et fraîches.
Bien que vous soyez probablement au courant des avantages de leur teneur en carotène, il est probable que vous ne vous rendiez pas compte que vous avaliez des cannabinoïdes à chaque bouchée.
C’est exact!
Les carottes contiennent un cannabinoïde du nom de falcarinol, qui se lie au récepteur CB1.
Contrairement aux agonistes tels que le THC, le falcarinol agit comme un antagoniste, ce qui signifie qu’il empêche temporairement d’autres ligands de se lier au récepteur.
Les chercheurs explorent actuellement le rôle des antagonistes CB1 dans des conditions telles que l’obésité.
Alors que le cannabinoïde à base de carotte est prometteur dans ce domaine, ses propriétés pro-allergiques sont une grosse pierre d’achoppement.
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Brassica
Le genre Brassica comprend :
- le brocoli,
- le chou-fleur,
- le navet,
- le chou-rave,
- le chou
- et de nombreuses autres plantes.
Il est intéressant de noter que ces délicieux légumes proviennent tous de la même plante ; nous devons cette diversité à la sélection.
En ajoutant une portion de légumes du genre Brassica dans votre assiette, vous bénéficierez :
- de vitamines,
- de minéraux
- et d’antioxydants puissants.
Mais cette famille de légumes contient également un cannabinoïde répandu dans tout le genre.
L’indole alimentaire DIM agit comme un agoniste partiel du récepteur CB2, et des essais en cours testent la molécule pour son potentiel :
- antitumoral,
- antiviral,
- antibactérien
- et immunomodulateur.
L’herbe de coton (Otanthus maritimus)
Cette plante aromatique vivace appartient à la famille des marguerites et préfère les climats chauds et secs de la Méditerranée, où elle s’enracine dans le sable.
Elle joue un rôle écologique important en stabilisant les dunes au fil du temps.
Les cultures traditionnelles de la région utilisaient le cotonnier comme plante holistique pour :
- apaiser le corps
- et renforcer le système immunitaire.
Intriguée par son utilisation historique, la recherche moderne a découvert :
Les extraits de la plante contiennent plusieurs composés intéressants, en particulier les alkylamides, qui se lient aux récepteurs CB1 et CB2.
Maca (Lepidium meyenii)
Si vous avez déjà franchi les portes d’un magasin d’aliments naturels, vous êtes déjà tombé sur le mot « maca ».
Également connu sous le nom de ginseng péruvien, ce tubercule andin a gagné en popularité ces dernières années en tant que superaliment ; bourré de vitamines, de minéraux et de polyphénols, il mérite certainement son titre.
L’ajout de maca à l’alimentation ne fournit pas seulement au corps une richesse de nutriments clés, la nourriture contient également des alkylamides, qui modulent le SEC.
La maca ne contient pas de molécules qui se lient directement aux récepteurs ECS.
Au lieu de cela, ces acides gras à longue chaîne, appelés « macamides« , sont capables d’inhiber les enzymes dégradant l’anandamide.
Famille Staff-Vine (Celastraceae)
La famille des célastracées, qui comprend plus de 1 300 espèces d’herbes, de vignes et d’arbres, se trouve principalement dans les climats tropicaux.
De nombreux membres de cette famille produisent un métabolite secondaire qui s’interface avec le SCE.
De nombreux membres de cette famille produisent un métabolite secondaire qui s’interface avec le SEC.
Le terpène pristimerine interfère avec l’activité d’une enzyme appelée « monoacylglycérol lipase« , dont on se souvient plus facilement sous le nom de MAGL.
Cette protéine agit pour décomposer l’endocannabinoïde 2-AG, un ligand chargé de réguler une myriade de fonctions physiologiques, notamment :
- l’appétit,
- la fonction immunitaire
- et la gestion de la douleur.
Tout comme les inhibiteurs de FAAH présentent un potentiel en cas de carence en endocannabinoïdes, la pristimerine offre un moyen potentiel de stimuler la contrepartie biologique de l’anandamide, le 2-AG.
Curcuma (Curcuma longa)
Cette épice colorée et membre de la famille du gingembre conserve un statut vénéré dans plusieurs cultures.
Il occupe une place particulière dans les pratiques holistiques ayurvédiques et traditionnelles chinoises, et des études récentes ont examiné le potentiel anti-inflammatoire de ce rhizome coloré.
Certaines études étudient même l’utilisation du chanvre et du curcuma comme traitement à deux volets pour les maladies digestives.
De nombreux avantages du curcuma proviennent de la curcumine, un polyphénol qui interagit avec le système endocannabinoïde.
Cette molécule se lie aux récepteurs CB1 et CB2 et augmente les niveaux d’endocannabinoïdes dans le cerveau.
Des études montrent également que la curcumine régule positivement l’expression de CB2 et régule négativement CB1, un mécanisme à l’étude pour son utilité dans la fibrose hépatique.
Le houblon et le cannabis présentent des similitudes frappantes.
Houblon (Humulus lupulus)
Tout d’abord, ils appartiennent tous deux à la famille des Cannabaceae, qui compte 170 espèces.
Les deux possèdent également des trichomes glandulaires qui produisent des niveaux élevés de terpènes aromatiques.
Les brasseurs de bière artisanale exploitent le piquant du houblon pour infuser leurs créations avec ces molécules volatiles.
Bien que le houblon ne contienne pas de cannabinoïdes traditionnels, il produit le bêta-caryophyllène agoniste CB2, ainsi que d’autres terpènes présents dans le chanvre, tels que le myrcène et l’humulène.
Rue (Ruta graveolens)
Ruta graveolens est une espèce de plante ornementale originaire de la péninsule des Balkans.
La plante a une histoire d’utilisation culinaire, et les médecins médiévaux utilisaient l’herbe pour aiguiser la vue et dissiper les flatulences.
Dans la chasse aux phytocannabinoïdes, les chercheurs ont découvert la présence de rutamarine dans l’espèce.
Des expériences montrent que ce dérivé de la coumarine chimique se lie au récepteur CB2, suggérant un rôle potentiel dans l’avenir de la cannabinoïde.
Magnolia officinalis
Ce grand arbre à feuilles caduques, actuellement en voie de disparition, est originaire des montagnes et des vallées de Chine.
Les praticiens traditionnels chinois utilisent l’écorce de cette espèce pour soulager :
- les mucosités
- et favoriser le sommeil.
Après avoir analysé des extraits fabriqués à partir de l’arbre, des chercheurs modernes ont découvert qu’il contient plusieurs cannabinoïdes.
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Protium heptaphyllum B.
Membre de la famille des Burséracées, cet arbre produit une résine aromatique chargée de molécules pharmacologiquement actives.
Traditionnellement utilisé pour apaiser le corps, l’analyse moderne a détecté le triterpène β-amyrine dans cette substance collante.
Ce produit chimique est présent dans une gamme de plantes et de champignons et interagit avec le SEC.
Le métabolite agit comme un antagoniste du récepteur CB1 tout en inhibant la MAGL, ce qui suggère qu’il aide à augmenter temporairement les niveaux de 2-AG.
Piments
Aimez-vous votre nourriture épicée? Chaque fois que vous plongez dans un repas infusé au piment, vous pouvez remercier la molécule de capsaïcine pour la chaleur que vous ressentez.
Mais ce récepteur fait plus que détecter la chaleur ; il est impliqué dans la signalisation de la douleur et la fonction des cellules immunitaires.
Des cannabinoïdes tels que le CBD et l’endocannabinoïde anandamide se lient également, amenant certains chercheurs à étiqueter TRPV1 comme le troisième récepteur cannabinoïde, une désignation qui permettrait à la capsaïcine de répondre à la définition d’un cannabinoïde.
Chaga (Inonotus obliquus)
Les champignons Chaga sont une forme de vie imprégnée de mystère.
Les butineurs sont ravis de rencontrer cette espèce rare, et beaucoup marchent sur les traces du peuple Khanty de Sibérie en la décoctant dans un thé.
Connu comme le « roi des champignons médicinaux », ce n’est techniquement pas un champignon.
Au contraire, il forme une masse dense et noire sur le côté des arbres hôtes connue sous le nom de sclérote.
Chaga contient une gamme de composés intrigants, y compris l’acide bétulinique, un triterpène qui interagit avec les récepteurs CB1 et CB2.
Actuellement, les chercheurs explorent le potentiel anti-inflammatoire, antioxydant et immunomodulateur de ce produit chimique.
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